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LES PEINTRES CHINOIS

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Chu Teh-Chun
Pan Yuliang
Sanyu
Wu Guanzhong
Yun Gee
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CHU TEH CHUN

Chu Teh-Chun

(Zhu Dequn)

1920 (Baitou Zhen) - 2014 (Paris)

Chu Teh-Chun est le cadet d'une famille aisée de médecins et de collectionneurs de peinture chinoise. A quinze ans, il est reçu à l’École des Beaux-Arts de Hangzhou, son professeur est Lin Fengmian. Il travaille l'aquarelle dans le style traditionnel, mais l'école de Hangzhou étant d'avant-garde, n'a pas de section "peinture chinoise", il s'oriente alors vers le peinture occidentale. Lors de son service militaire, il rencontre et se lie d'amitié avec Wu Guanzhong. De 1937 à 1945, la tragique guerre sino-japonaise crée un exode massif de la population et des universités vers l'ouest de la Chine, cette guerre souvent ignorée en occident provoqua plus de 25 millions de morts. Le Sichuan est une zone protégée, les professeurs et étudiants y affluent, Chu Teh-Chun est élève et également nommé professeur titulaire à l'Université de Nankin déplacée près de Chongqing. En 1945 la révolution maoïste force Chu à s'installer à Taipei (Taïwan) où il est nommé professeur de l'Université Normale Nationale, il y enseignera les rudiments de la peinture occidentale. Les peintres occidentaux étant très mal représentés en Chine et à Taïwan, il décide de partir en 1955 pour l'Europe avec son épouse Tung Chi-Chao, artiste elle-même. Cette même année, il s'installe à Paris et peint des paysages de la capitale, se perfectionne à l'Académie de la Grande-Chaumière et visite musées et galeries. Un an plus tard le peintre découvre l'art abstrait à travers la rétrospective de Nicolas de Stael ; très vite son art qui tend vers l'abstraction obtient une reconnaissance méritée, lui permettant très rapidement d'être exposé dans le Monde (Pittsburg, Athènes, Sao-Paulo, Jérusalem). En 1979 lors d'expositions à Paris, il renoue avec ses amis peintres et sculpteurs qui étaient restés en Chine continentale (Lin Fengmiang, Wu Guanzhong, Liu Kaiqu). Sa renommée devient internationale et s'étend en Asie, Taipei organise une exposition rétrospective de ses œuvres couvrant toutes les périodes de son art. Il déménage son atelier en 1991 à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne, à cette occasion ses peintures entrent au Macval de Vitry. Chu Teh-Chun est élu en 1977 à l'Académie des Beaux-Arts dans la section "Peinture" dont il deviendra le doyen. Enfin, l'ouverture de la Chine au monde occidental, lui permet de présenter ses œuvres au Musée des Beaux-Arts de Pékin durant deux ans. Le gouvernement de la province de Shanghai, tellement enthousiasmé, lui confie la décoration du hall d'entrée de l'Opéra en 2002. Quelques années plus tard, il travaille en collaboration avec le Musée National de Sèvres où il réalise des vases dont le décor relie la tradition des Song à l'occident. Pékin lui offre, à 90 ans, sa première rétrospective au Musée National de Chine.

Chu meurt à Paris en 2014, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.

LALAN

Lalan

1921 (Guizhou) - 1995 (Paris)

(Xie Jinglan)

Lalan nait dans la province de Guizhou, au sud de la Chine. Très tôt, elle fait des études de musique et se marie très jeune à 16 ans, au peintre Zao Wou-Ki alors agé de 17 ans qui avait déja choisi de faire une carrière de peintre. En 1947 avec son mari, ils débarquent dans l'effervescence culturelle de Montparnasse. Lalan côtoiera tous les artistes en vue à cette époque, Riopelle, de Staël, Soulages... Malgré tout elle poursuit ses études de musique au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris, ce ne sera que quelques années plus tard après son divorce avec Zao, qu'elle prend son envol et commence à peindre.

A l'instar de nombreux peintres chinois, Lalan s'inscrit entre l'influence des traditions orientales et occidentales. En admirant ses œuvres nous ne pouvons oublier sa formation de musicienne, tant son abstraction est toujours évanescente et dansante.

En 1958, elle se remarie avec le sculpteur et musicien Van Thienen, trouvant enfin un véritable équilibre et son élan artistique se consolide. Se partageant entre Paris et la midi de la France plusieurs galeries parisiennes la consacrent et l'exposent. Elle décède tragiquement en 1995, sans avoir oubliée de faire une donation de toutes ses œuvres présentes dans son atelier à la ville du Lavandou.

Li Keran

1907 (Xuzhou) - 1989 (Pékin)

LI KERAN

Voici le maître qui unit les traditions orientales et occicentales, celui qui comprend le sens de cette relation picturale. Très jeune, à 16 ans, il réussit le concours d'entrée de l'Ecole des Beaux-Arts de Shangaï pour étudier les relations entre notre art et celui de l'Asie accompagné de son maître Kang Youwei. Quelques années plus tard en 1929, il obtient le diplôme de l'Académie des Arts de Chine à Hangzhou ; dans cette académie il étudie la peinture avec le peintre français Claudot et le chinois Lin Fengmian. Sa peinture à l'huile prend des formes et des couleurs liées à l'expressionnisme allemand, elle dérive même parfois vers l'art abstrait. En 1932, Li Keran s'incorpore dans une organisation d'art de gauche (Art Yiba), il retourne la même année dans sa ville natale Xuzhou où il fait sa première exposition personnelle. A Changqing, Li Keran rencontre Xu Beihong et Fu Baoshi, grâce à cette nouvelle amitié Li abandonne la peinture à l'huile pour l'encre. Li Keran expérimente alors dans cette technique traditionnelle des sujets figuratifs. Très rapidement il trouve son style avec l'encre éclaboussée. Lors d'une visite à la Cité Impériale il prend conscience de l'importance des Maîtres classiques de la peinture ancestrale chinoise. Li s'exerce à peindre dans le style de l'artiste du XVIIème siècle Shitao, ce passage du classicisme à la modernité l'entraine enfin vers l'originalité de ses oeuvres. En 1946 il rejoint Xu Beihong à l'Académie des Beaux-Arts de Pékin et rencontre Qi Baishi et Huang Binhong qui deviennent ses mentors. Très vite Qi Baishi reconnaît Li Keran comme le peintre le plus important de l'après-guerre. Le Maïtre Qi Baishi influence Li Keran, qui trouve dans son art une nouvelle direction calligraphique et réaliste. A la suite de cette évolution, Li Keran publiera en 1950 un essai sur "la réforme de la peinture chinoise". Après la Révolution de 1947, il rentre alors dans les préceptes de Mao et garde ainsi une relation avec l'art ancestral, mais adjure les artistes chinois de s'inspirer de l'art occidental. Dès cette époque Li Keran peint des paysages d'après nature, en mélangeant le dessin occidental avec la peinture à l'encre qu'il superpose. Désormais, le monde artistique chinois le considère comme le pionnier et le maître de l'union et de la fusion entre l'art occidental et oriental en Chine. Li Keran continue brillamment sa carrière durant la première période du Maoïsme. Sa carrière trouve un arrêt brutal avec la Révolution Culturelle, il est alors emprisonné, mais déjà en 1974 Zhou Enlaï, l'intelligence du Parti Communiste, le fait relacher. Désormais les commandes publiques affluent : peintures pour l'Hôtel des Nationalités, pour le Mausolée de Mao Zedong, on lui demande également accessoirement des peintures pour des personnalités politiques étrangères. A l'aube de sa vie Li Keran est entouré d'étudiants et influence toute une génération d'artistes et suiveurs. Li Keran décède en peine gloire le 5 décembre 1989 à Pékin. "Quand on peint la nature on doit non seulement être vrai, mais apprendre à improviser" Li Keran, Pensées.

PAN YULIANG

Pan Yuliang

1894 (Yangzhou) - 1977 (Paris)

(Zhang Yuliang)

Pan Yuliang est orpheline très tôt, son père meurt un an après sa naissance et sa mère quelques années plus tard. Elle est vendue, à l'âge de 13 ans à une maison close. En 1913, elle rencontre Pan Zanhua qui la rachète et la prend comme seconde épouse, elle lui en sera toujours reconnaissante en devenant Pan Yuliang.

Soutenue par son mari, elle commence les cours de peinture à Shanghaï. En 1918, elle réussit le concours d'entrée de L’École des Beaux-Arts de Shanghaï. Grace à une bourse, elle remporte en 1921 le concours d'entrée du programme de Lyon dédié aux étudiants chinois (Institut Franco-Chinois de Lyon), puis réussit le concours d'entrée à L’École des Beaux-Arts de Lyon. Elle est alors très rapidement admise à L’École des Beaux-Arts de Paris, son talent lui permet de rejoindre l'Académie de France à Rome. En 1928 elle retourne en Chine et organise sa première exposition indépendante. Dans la même période, elle enseigne à Nankin avec Xu Beihong, son parcours lui permet d'être nommée doyenne de la section occidentale à Shanghaï. Déçue par l'accueil des ses expositions en Chine, en 1937 elle retourne en France. Pan Yuliang participe alors au Salon des Indépendants et au Salon d'Automne.

Abandonnée, oubliée de tous, elle s'éteint à Paris en 1977. Elle repose avec Wang Shouyi son compagnon et soutient des dernières années de vie.

SANYU

Sanyu

1895 (Nanchong) - 1966 (Paris)

(Chang Yu)

Dès 1921, Sanyu se rend en France pour étudier l’art. Il fait partie de la première vague d’artistes chinois venue en Europe pour étudier l’art sous l’impulsion du gouvernement chinois. A l’opposé de ses contemporains chinois, Sanyu décide de s’établir à Paris.

L’effervescence de la vie parisienne, le creuset artistique de Montparnasse lui permettent de rencontrer de nombreux jeunes artistes du monde entier, dont les peintres chinois Lin Fengmian et Xu Beihong avec lequel il se lie d’amitié. Fréquentant les cours de l’Académie de le Grande Chaumière et fermement décidé à poursuivre son développement artistique, Sanyu expose régulièrement son travail dans les Salons et galeries parisiennes. Avant la seconde guerre mondiale, Sanyu retourne brièvement en Chine, puis à Berlin pour une plus longue période. En 1948 il se rend à New-York ou il séjournera pendant deux ans.

Sa volonté, son travail, les régulières expositions de ses œuvres en Europe et aux Etats-Unis ne lui accorderont qu’un succès d’estime. Sanyu décèdera en 1966 à Paris dans la pauvreté et l’incompréhension, bien loin de l’effervescence qu’il aura connue 45 ans plus tôt.

WU GUANZHONG

Wu Guanzhong

1919 (Yixing) - 2010 (Pékin)

Wu Guanzhong, l'un des plus importants peintres chinois du XXème siècle est considéré  comme le fondateur du modernisme dans la peinture chinoise. Il entre en 1935 à la Zheigiang Industrial School où il étudie l'ingénierie, l'année suivante il est reçu à l'Académie Nationale des Arts de Hangzhou et y étudie la peinture occidentale. Wu reçoit une bourse en 1947 pour venir à Paris, l’École Nationale des Beaux-Arts l'accepte. Voici enfin venu le temps où le peintre découvre visuellement les grands Maîtres occidentaux et plus particulièrement français. Maurice Utrillo, Braque, Picasso, Van Gogh... Tous l'inspire et lui font découvrir une liberté et une utilisation du pinceau novatrice. De retour en Chine en 1950, Wu devient professeur à la "Central Academy of Art" à Pékin et introduit définitivement auprès de ses élèves les pratiques de la peinture occidentale. Cet enseignement fait face à une forte opposition des membres de l'académie qui défendent le style du réalisme socialiste, à Pékin on le transfère dans des collèges d'art et des universités. En 1966, la révolution culturelle bat son plein et le banni pour sa peinture et son enseignement, il est envoyé dans la province de Hebai pour des "travaux forcés". Lorsqu'il revient à Pékin en 1973, sa peinture a évoluée et s'inspire des traditions chinoises. A la suite de la révolution, son style oscille entre l'orient et l'occident pour atteindre parfois une semi abstraction. Cependant, durant toutes ces années difficiles, il est représenté dans des galeries majeures en Chine, à Hong-Kong, Londres et aux États-Unis. Sa peinture reçoit la consécration lors d'une rétrospective au British Museum, la première grande exposition en occident pour un peintre chinois. Wu Guanzhong décède à Pékin à l'age de 90 ans.

YUN GEE

Yun Gee

1906 (Kaiping) - 1963 (New-York)

(Zhu Yuanzhi)

Gee est né en 1906 à Kaiping, son père est commerçant et habite San Francisco. A 15 ans, Gee quitte la Chine et rejoint son père, sa mère reste à Kaiping. En raison d'un décret américain interdisant les femmes asiatiques sur le sol des États-Unis, il ne reverra jamais sa mère. Gee obtient la citoyenneté américaine, lui permettant d'être admis à la "California School of Fine Arts" de San Francisco. Le peintre demeure dans le quartier chinois et s'entoure d"amis artistes de l'Avant-Garde, John Ferren, Dorr Bothwell, Kenneth Rescroth. Son travail, d'abord inspiré par Cézanne, explore les contrastes et les vibrations des couleurs. Il n'hésite pas à mélanger les influences occidentales et orientales. Son intérêt pour le Taoïsme, le pousse à intégrer dans ses peintures des idéogrammes. Ce mélange des deux cultures poursuivra toujours Gee, imprégné par l'absence et la nostalgie de sa mère. Le post-cubisme. l'expressionnisme. jusqu'à l'abstraction à la fin de sa carrière, apporte à sa peinture une tension unique que l'on ressent chez ce maître si sensible.

Avec son professeur Otis Oldfield de L’École des Beaux-Arts, il créé une galerie d'art moderne sur Montgomery Street en 1926 et fonde cette même année le "Club des Artistes Chinois Révolutionnaires" où il enseigne les techniques et théories de la peinture moderne. Le peintre vient à Paris en 1927, sous le patronnage du Prince et de la Princesse Murat, rapidement introduit et accepté auprès de l'Avant-Garde parisienne, il expose aux Indépendants et dans des galeries. Gee se marie en 1930 avec la Princesse Paule de Reuss, cependant cette union fait scandale dans la famille et l'entourage aristocratique de la Princesse, le couple divorce deux ans plus tard. Yun Gee s'envole pour New-York, dès son arrivée il est acclamé et soutenu par les critiques d'art, cela lui permet de participer à des expositions au Brooklyn Museum et au Moma. En peine dépression économique, Gee doit lutter pour survivre et faire face à la discrimination raciale, malgré son rapprochement avec la communauté chinoise, sa vie devient insupportable et il retourne à Paris. Une fois de plus, ses pairs et l’intelligentsia parisienne sont enthousiastes face à sa création picturale, ce qui lui permet d'exposer à la Galerie du Lyon d'Or à Lausanne et à la Galerie de la Reine Margot. La deuxième guerre mondiale frappant l'Europe, il retourne à New-York et se marie avec Helen Wimmer avec laquelle il aura une fille en 1943, Li Lan. Le peintre est employé dans une usine d'armement six jours sur sept, seule la nuit lui donne l'occasion de peindre. Le couple divorce en 1947 et finalement sa femme deviendra galeriste, écrivain et photographe.

Gee sombre alors  dans l'alcoolisme et la dépression, dans ses sombres années, il rencontre Velma Aydelott qui devient sa compagne jusqu'à son décès d'un cancer de l'estomac en 1963.

ZAO WOU KI

Zao Wou-Ki

1920 (Pékin) - 2013 (Nyon)

Le père de Zao Wou-Ki, banquier, s'installe au nord de Shangaï à Nantung où Zao fera ses études. L'hérédité de sa famille remonte aux Song, ses ancêtres collectionnent les peintures des Maîtres anciens chinois et de l'aveu de Zao, cela eut une importance fondamentale dans son choix de devenir peintre au lieu de mathématicien ou médecin. Zao Wou-Ki s'exerce dès l'age de dix ans au dessin, son grand-père, amateur de calligraphies le soutenant dans cette voie. Adolescent, il entre à L’École des Beaux-Arts de Hangzhou où il étudie durant six ans le dessin et la peinture à l'huile, ses professeurs sont chinois et également européens, rapidement Zao s'éloigne de la peinture traditionnelle chinoise. A vingt et un ans seulement, il organise une exposition des œuvres de Lin Fengmian, Li Zhang Sheng... et de lui-même au Musée National d'Histoire Naturelle de Chongqing. C'est en 1947 avec l'accord de son père que le peintre quitte son pays et s'embarque pour Paris avec son épouse Lalan. Ils s'installent à Montparnasse, pépinière de jeunes artistes qui deviendront les stars de la peinture mondiale, Riopelle, de Stael, Soulages, Giacometti, Sam Francis... Le peintre reçoit le premier prix de concours d'entrée à des écoles d'art ainsi que des récompenses. Pendant cette période, Zao expose ses toiles ramenées de Chine au Musée Cernuschi. Voici venu le temps des influences de la peinture moderne occidentale; Paul Klee va être le pilier central et majeur du jeune artiste, grâce à lui il trouve le lien détaché entre l'Orient et l'Occident et surtout trouve l'intériorité de sa création qui le poussera vers l'abstraction. Très vite en 1952, il est régulièrement exposé à Paris et aux États-Unis. Malgré sa reconnaissance, le peintre et les galeries qui le défendent vendent très mal ses œuvres. Après son divorce avec Lalan en 1957, bouleversé il part pour deux ans à New-York rejoindre son frère. A cette occasion, le peintre se lie avec des artistes qui deviendront des amis, Kline, Gottlieb, Hans Hoffmann et Baziotes. A son retour à Paris les temps ont changés, Zao Wou-Ki signe un contrat avec la Galerie de France et le marchand américain Samuel Kootz. Désormais une stabilité financière assure la pérennité de sa création. En 1954, André Malraux lui obtient la nationalité française, il illustra "La Tentation de l'Occident" et de nombreux livres, Zao s'adonne également à la lithographie avec des textes de Rimbaud et Saint John Perse... En 1972 et 1975 le peintre fait deux voyages en Chine, sont père s'étant suicidé lors de la Révolution Culturelle et sa mère étant très malade. Le régime communiste chinois le considère comme un peintre déviant face au réalisme socialiste. Il dira dans une grande humilité et un respect pour son pays "Mon père aurait apprécié que je ne tienne pas compte des souffrances endurées par ma famille pendant ces deux années de Révolution Culturelle et que je puisse aider la Chine un tant soit peu".

En 1981 une grande rétrospective est présentée aux Galeries Nationales du Grand-Palais, l'exposition parcours l'Asie, le Japon, Hong-Kong et Singapour. La consécration est enfin arrivée, partout des expositions et des rétrospectives lui rendent hommage, le Musée National de Chine expose ses œuvres. Zao Wou-Ki décède le 9 avril 2013, il est enterré au cimetière du Montparnasse, Dominique de Villepin et Claude Martin - ambassadeur de France - font son éloge funèbre.

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